Une gamme de 13 robots aussi performants que révolutionnaires, résultat de 4 ans de recherche et de collaboration étroite entre scientifiques, ingénieurs, designers, naturalistes, gardes-nature, agriculteurs et 27 élèves de 2de1 du lycée agricole Hector Serres à Oeyreluy.
… À vrai dire, ces spécialistes admettront que la collaboration fut purement fictive !
Cet atelier de 20 heures mené avec l’artiste Christophe Gonthier correspond à la partie créative et socio-culturelle de l’étude pluridisciplinaire réalisée dans le cadre de l’enseignement EATDD de seconde (écologie, agronomie, territoire et développement durable).
Chaque participant est devenu le temps d’un atelier, un ingénieur de la firme (fictive) RobotLogis pour fabriquer son propre robot, machine de ses rêves, destinée à réconcilier homme et nature.
Robot Logis propose de transformer ce que l’on ne veut plus en ce que l’on ne peut avoir. La matière plastique nettoyée et recyclée (vieux jouets cassés, bouchons fantaisie, petits objets de rebus en plastique), est la matière première de ces « prototypes ».
Première étape,
s’interroger et réfléchir sur les 4 points d’entrée du projet :
1) Les objets du quotidien. Quelles sont ces choses d’aujourd’hui ? Que seront-elles demain ? Seront-elles essentielles à notre idée du bonheur et du confort moderne ?
2) L‘utile et l’inutile. Est-ce que ces machines sont utiles selon vous ? Est-ce qu’elles rendent la vie plus facile ? Esclaves de ces assistants indispensables au quotidien, nous ne voyons même plus notre dépendance à leur égard.
3) Le marketing. Le marketing peut-il tout vendre ? Sur quelle partie de notre intellect jouent les messages publicitaires ? Où se trouve la limite entre informer et créer un besoin ? L’ambiguïté d’un message relève-t-elle d’une incompréhension du lecteur ou d’une imposture de l’auteur ?
4) Le recyclage. Que deviennent nos objets une fois qu’ils ont été ? Ont-ils une vie après leur mort ? Comment redonner un sens aux déchets et les ressusciter en objets d’art ?
Deuxième étape : le travail de « marketing » et de mise en scène. Chaque robot est pris en photo afin d’établir sur ordinateur sa fiche technique, un résumé de ce à quoi il sert (ou ne sert pas) et un nom approprié à sa fonction, de manière à leurrer le public.
Cliquez sur l’image pour voir toute la série de robots
Repérer les enjeux de durabilité spécifiques au territoire pour en rendre compte de manière créative, utiliser des matériaux de récupération, embarquer le spectateur entre plausible, fictif et absurde, un peu à la manière Dada : un défi passionnant relevé avec bonheur et brio !
Des robots au service du développement durable ?
Une gamme de 13 robots aussi performants que révolutionnaires, résultat de 4 ans de recherche et de collaboration étroite entre scientifiques, ingénieurs, designers, naturalistes, gardes-nature, agriculteurs et 27 élèves de 2de1 du lycée agricole Hector Serres à Oeyreluy.
… À vrai dire, ces spécialistes admettront que la collaboration fut purement fictive !
Cet atelier de 20 heures mené avec l’artiste Christophe Gonthier correspond à la partie créative et socio-culturelle de l’étude pluridisciplinaire réalisée dans le cadre de l’enseignement EATDD de seconde (écologie, agronomie, territoire et développement durable).
Chaque participant est devenu le temps d’un atelier, un ingénieur de la firme (fictive) RobotLogis pour fabriquer son propre robot, machine de ses rêves, destinée à réconcilier homme et nature.
Robot Logis propose de transformer ce que l’on ne veut plus en ce que l’on ne peut avoir. La matière plastique nettoyée et recyclée (vieux jouets cassés, bouchons fantaisie, petits objets de rebus en plastique), est la matière première de ces « prototypes ».
Première étape, s’interroger et réfléchir sur les 4 points d’entrée du projet :
1) Les objets du quotidien. Quelles sont ces choses d’aujourd’hui ? Que seront-elles demain ? Seront-elles essentielles à notre idée du bonheur et du confort moderne ?
2) L‘utile et l’inutile. Est-ce que ces machines sont utiles selon vous ? Est-ce qu’elles rendent la vie plus facile ? Esclaves de ces assistants indispensables au quotidien, nous ne voyons même plus notre dépendance à leur égard.
3) Le marketing. Le marketing peut-il tout vendre ? Sur quelle partie de notre intellect jouent les messages publicitaires ? Où se trouve la limite entre informer et créer un besoin ? L’ambiguïté d’un message relève-t-elle d’une incompréhension du lecteur ou d’une imposture de l’auteur ?
4) Le recyclage. Que deviennent nos objets une fois qu’ils ont été ? Ont-ils une vie après leur mort ? Comment redonner un sens aux déchets et les ressusciter en objets d’art ?
Deuxième étape : le travail de « marketing » et de mise en scène. Chaque robot est pris en photo afin d’établir sur ordinateur sa fiche technique, un résumé de ce à quoi il sert (ou ne sert pas) et un nom approprié à sa fonction, de manière à leurrer le public.
Cliquez sur l’image pour voir toute la série de robots
Repérer les enjeux de durabilité spécifiques au territoire pour en rendre compte de manière créative, utiliser des matériaux de récupération, embarquer le spectateur entre plausible, fictif et absurde, un peu à la manière Dada : un défi passionnant relevé avec bonheur et brio !