Un parcours culturel sur trois ans hors du commun est en marche en partenariat avec l’IDDAC, le Conseil Régional, le CRARC et la DRAC Aquitaine.
Pour quatre classes de seconde professionnelle et Générale et Technologique des lycées agricoles de Bazas, Bommes et Libourne-Montagne l’aventure a débuté avec la Compagnie Hors-série sous la Direction artistique de Hamid Ben Mahi.
Sur le chemin, la fréquentation de spectacles vivants sur les scènes artistiques girondines
« La belle vie » de Jean Anouilh Au Centre culturel des Carmes à Langon, les Rencontres internationales « Dance Roads » au Glob Théâtre à Bordeaux, Boby la Pointe revisité, salle du Galet à Pessac, « Matamore » du cirque Trotolla aux Terres Neuves à Bègles, « La Hogra » au Théâtre National de Bordeaux-Aquitaine,
« Chronic’s » au Carré des Jalles, « Toyi-Toyi » au Cuvier de Feydeau.
Des pas de danse expérimentés par les élèves racontant différentes histoires
Des premiers mouvements hésitants au plaisir non dissimulé la route ne fut pas longue. Hamid Ben Mahi puis Frédéric Faula permirent aux élèves de vivre les rythmes corporels du Hip-Hop et des danses Pantsula, Gumboots et Toyi-Toyi Sud-Africaines.
Frédéric Faula danse avec la Cie Via Katlehong en février et partage l’énergie de la pantsula.
En février dernier a eu lieu l’atelier d’écriture dansée avec Frédéric Faula et les 91 élèves. Il leur a transmis quelques codes des danses Pantsula, Gumboots et Toyi-Toyi.
Les élèves ont été très attentifs et appliqués à reproduire des phrases corporelles et sonores sur des musiques sélectionnées par Frédéric.
Trois heures de travail corporel intense qui ont conquis les élèves.
Avec leurs enseignants les élèves ont fait des recherches sur la culture et l’évolution sociétale Sud-Africaine et les origines de ces danses.
Au printemps, ces élèves se sont retrouvés de nouveau ensemble pour la suite de l’aventure avec Fréderic Faula, Buru Mohlabane, Steven Faleni et Vusi Mdoyi.
« Ces élèves ont la chance d’avoir trois danseurs venus d’Afrique du Sud, car au-delà du culturel est véhiculée une notion géopolitique très forte (apartheid, lutte pour les droits civiques…)»
«avoir de vrais artistes pour travailler avec nous, donne une énergie extraordinaire : quatre soleils sont arrivés. Nos élèves s’éclatent, ils sont méconnaissables. En expérimentant, la culture les a libérés. Ils ont appris à communiquer avec le verbal et le non verbal et à dépasser le handicap de la langue anglophone des intervenants » dixit les profs de socio…
Egalement un autre instant magique et improvisé, lorsqu’à la fin de la deuxième journée, grâce à la participation des animateurs du périscolaire, dont Jérôme Rivierre, de l’école primaire de Bazas, qui accompagnés de soixante écoliers ont été initiés à ces deux danses par les danseurs et les lycéens. Plus de barrières d’âge, de culture ni de langue. Ensemble dans un même cercle d’énergie et de bien-être.
La « Hogra » est une expression arabe qui désigne l’oppression, l’abus de pouvoir, le mépris, l’injustice, l’humiliation.
L’histoire raconte comment en une journée tous les membres d’une même famille, écrasée par la Hogra sont poussés à réagir de façon extrême et violente. En effet, victime de vexations au quotidien, les membres de cette famille recréent dans leurs relations intimes un système d’humiliation : le fils est victime de la Hogra paternelle, la sœur de celle du frère, le frère cadet de celle du frère aîné, et ainsi de suite. La famille souffre de l’oppression provenant du monde extérieur, ce qui ramène inconsciemment cette violence au cœur même de la vie quotidienne.
Cette création propose un regard croisé sur l’Afrique du Sud où trois styles de danse sont mêlés : le hip hop, le pantsula et le gumboots. Ces danses sont ancrées dans une histoire sociale forte, expression d’une communauté issue de la rue et des mines. Quatre danseurs : Fréderic Faula (Compagnie Horsserie), Buru Mohlabane, Steven Faleni et Vusi Mdoyi (Compagnie Via Katlehong) nous révèlent l’histoire sud-africaine à travers des portraits, de paroles et des anecdotes. Partage d’énergies et d’émotions.
Le 8 mars 2016 le Cuvier de Feydeau à Artigues accueillera le spectacle des classes des trois lycées qui présenteront le fruit de leur travail collectif durant leurs années lycée enrichies d’un parcours culturel et artistique hors du commun.
Partenaires du projet BI-ARTS #1 Hors-série : Le CRARC Aquitaine, l’IDDAC, la DRAC, le Conseil Régional d’Aquitaine, l’EPLEFPA Bordeaux-Gironde, l’EPLEFPA Bazas, Le Cuvier de Feydeau à Artigues.
La Danse dans tous ses états !
Un parcours culturel sur trois ans hors du commun est en marche en partenariat avec l’IDDAC, le Conseil Régional, le CRARC et la DRAC Aquitaine.
Pour quatre classes de seconde professionnelle et Générale et Technologique des lycées agricoles de Bazas, Bommes et Libourne-Montagne l’aventure a débuté avec la Compagnie Hors-série sous la Direction artistique de Hamid Ben Mahi.
Sur le chemin, la fréquentation de spectacles vivants sur les scènes artistiques girondines
« La belle vie » de Jean Anouilh Au Centre culturel des Carmes à Langon, les Rencontres internationales « Dance Roads » au Glob Théâtre à Bordeaux, Boby la Pointe revisité, salle du Galet à Pessac, « Matamore » du cirque Trotolla aux Terres Neuves à Bègles, « La Hogra » au Théâtre National de Bordeaux-Aquitaine,
« Chronic’s » au Carré des Jalles, « Toyi-Toyi » au Cuvier de Feydeau.
Des pas de danse expérimentés par les élèves racontant différentes histoires
Des premiers mouvements hésitants au plaisir non dissimulé la route ne fut pas longue. Hamid Ben Mahi puis Frédéric Faula permirent aux élèves de vivre les rythmes corporels du Hip-Hop et des danses Pantsula, Gumboots et Toyi-Toyi Sud-Africaines.
Frédéric Faula danse avec la Cie Via Katlehong en février et partage l’énergie de la pantsula.
En février dernier a eu lieu l’atelier d’écriture dansée avec Frédéric Faula et les 91 élèves. Il leur a transmis quelques codes des danses Pantsula, Gumboots et Toyi-Toyi.
Les élèves ont été très attentifs et appliqués à reproduire des phrases corporelles et sonores sur des musiques sélectionnées par Frédéric.
Trois heures de travail corporel intense qui ont conquis les élèves.
Avec leurs enseignants les élèves ont fait des recherches sur la culture et l’évolution sociétale Sud-Africaine et les origines de ces danses.
Au printemps, ces élèves se sont retrouvés de nouveau ensemble pour la suite de l’aventure avec Fréderic Faula, Buru Mohlabane, Steven Faleni et Vusi Mdoyi.
« Ces élèves ont la chance d’avoir trois danseurs venus d’Afrique du Sud, car au-delà du culturel est véhiculée une notion géopolitique très forte (apartheid, lutte pour les droits civiques…)»
«avoir de vrais artistes pour travailler avec nous, donne une énergie extraordinaire : quatre soleils sont arrivés. Nos élèves s’éclatent, ils sont méconnaissables. En expérimentant, la culture les a libérés. Ils ont appris à communiquer avec le verbal et le non verbal et à dépasser le handicap de la langue anglophone des intervenants » dixit les profs de socio…
Egalement un autre instant magique et improvisé, lorsqu’à la fin de la deuxième journée, grâce à la participation des animateurs du périscolaire, dont Jérôme Rivierre, de l’école primaire de Bazas, qui accompagnés de soixante écoliers ont été initiés à ces deux danses par les danseurs et les lycéens. Plus de barrières d’âge, de culture ni de langue. Ensemble dans un même cercle d’énergie et de bien-être.
La « Hogra » est une expression arabe qui désigne l’oppression, l’abus de pouvoir, le mépris, l’injustice, l’humiliation.
L’histoire raconte comment en une journée tous les membres d’une même famille, écrasée par la Hogra sont poussés à réagir de façon extrême et violente. En effet, victime de vexations au quotidien, les membres de cette famille recréent dans leurs relations intimes un système d’humiliation : le fils est victime de la Hogra paternelle, la sœur de celle du frère, le frère cadet de celle du frère aîné, et ainsi de suite. La famille souffre de l’oppression provenant du monde extérieur, ce qui ramène inconsciemment cette violence au cœur même de la vie quotidienne.
Cette création propose un regard croisé sur l’Afrique du Sud où trois styles de danse sont mêlés : le hip hop, le pantsula et le gumboots. Ces danses sont ancrées dans une histoire sociale forte, expression d’une communauté issue de la rue et des mines. Quatre danseurs : Fréderic Faula (Compagnie Horsserie), Buru Mohlabane, Steven Faleni et Vusi Mdoyi (Compagnie Via Katlehong) nous révèlent l’histoire sud-africaine à travers des portraits, de paroles et des anecdotes. Partage d’énergies et d’émotions.
Le 8 mars 2016 le Cuvier de Feydeau à Artigues accueillera le spectacle des classes des trois lycées qui présenteront le fruit de leur travail collectif durant leurs années lycée enrichies d’un parcours culturel et artistique hors du commun.
Partenaires du projet BI-ARTS #1 Hors-série : Le CRARC Aquitaine, l’IDDAC, la DRAC, le Conseil Régional d’Aquitaine, l’EPLEFPA Bordeaux-Gironde, l’EPLEFPA Bazas, Le Cuvier de Feydeau à Artigues.